Processus de mise en œuvre
Après avoir mis en route la première phase de la stratégie locale Aucune communauté laissée de côté, il se pourrait qu’on ait à revoir les buts et objectifs de la restauration pour s’assurer qu’ils sont appropriés. Une révision est nécessaire parce que les efforts initiaux de stabilisation pourraient ne pas marcher exactement comme planifiés; les stratégies de restauration ne marchent pas dans les communautés avec des taux élevés de criminalité.
Quoique le comité central puisse identifier les enjeux de base de la restauration avec l’aide du bureau de planification de la ville, les détails spécifiques et le calendrier d’exécution sont coordonnés avec les membres de la communauté vivant dans le quartier en question. Faire des plans de restauration qui contredisent les valeurs et les attentes communautaires peut constituer un obstacle au processus et saper les efforts de stabilisation. La restauration conçue sans prendre en compte les opinions des résidents pourrait produire des effets négatifs dans la communauté et accélérer le déclin de façon involontaire.
Ce ne sont pas tous les membres du comité directeur qui sont experts en développement communautaire, et il n’est pas réaliste de vouloir exécuter des projets complets et détaillés sans avoir suffisamment bénéficié de l’avis des experts en la matière. En plus, la restauration de quartier est l’un des composants du NCLB qui permet aux membres de la communauté de s’impliquer activement dans la transformation de leur quartier à travers une série d’activités à moindre coûts ou gratuites.
Au cours du développement d’un plan de mise en œuvre pour la restauration d’un quartier, il faut suivre la démarche suivante.
Étape 1: Création d’un sous-comité
La création d’un sous-comité pour la restauration d’un quartier est importante si on veut impliquer les membres de la communauté et les autres personnes intéressées dans un processus de restauration organisé. Quoique plusieurs organisations communautaires locales peuvent exister, elles se focalisent seulement sur l’approvisionnement en un service spécifique des membres de la communauté et n’examinent pas comment elles peuvent travailler toutes ensembles pour tirer plein profit de leurs ressources réunies. Cela ne veut pas dire qu’elles ne sont pas intéressées à le faire. Souvent, elles ont besoin d’être rassemblées autour à cet effet. Le sous-comité unis les groupes.
Le sous-comité pourrait inclure les représentants du comité directeur et des organisations communautaires qui ne sont pas membres du comité directeur, mais ont un intérêt ou de l’expertise correspondant à celle dont on a besoin dans une restauration de quartier. Les membres de la communauté sont généralement intéressés à ce type de comité ainsi que les corporations de développement communautaire, les agences d’action communautaire, les agences gouvernementales, les institutions financières, les fondations et les entreprises privées.
On dresse une liste des organisations qui pourraient être intéressées à participer au sous-comité et on les contacte. Il est important de rappeler que les individus qui acceptent de servir sur le sous-comité doivent comprendre que leur participation est à titre bénévole et que leur organisation ou agence ne reçoit pas de fonds. Le sous-comité doit s’assurer aussi que ces membres ont le temps d’assister aux réunions.
Le comité directeur du NCLB promeut le développement du plan de restauration en usant de l’aide des professionnels lors de la conception du plan, en ciblant les ressources locales et en sollicitant la coopération qui peuvent renforcent les plans locaux.
Étape 2: Révision de l’évaluation des besoins fait pour le quartier
L’un des bénéfices de l’évaluation des besoins faite au commencement est que les priorités ainsi identifiées aident à formuler les buts de chacun des quatre composants NCLB. Parce que la majorité de l’évaluation pourrait se focaliser sur les conditions économiques de l’endroit cible, cette information sert de base à la création des buts de restauration du quartier. Dans les sessions de planification du sous-comité, le groupe examine ces enjeux et détermine quel rôle il peut jouer dans la quête de solution pour chacun d’entre eux.
Étape 3: Formulation de buts et objectifs
Une fois que le sous-comité identifie les enjeux locaux, il formule les buts et les objectifs et se focalise sur la manière dont ces buts et objectifs devront être accomplis. Certains buts ont trait à la stabilisation de la communauté et d’autres à sa restauration. Les membres du sous-comité prennent en compte les activités ou les tâches qui produisent à la fois des résultats à court terme et à long terme.
Les membres de la communauté sont souvent frustrés par les initiatives qui commencent bien et se solde par un échec. Similairement, ils cherchent les preuves positives et immédiates de l’investissement NCLB dans leur communauté. Les activités à court terme ayant pour objectifs de produire des résultats tangibles incluent les activités telles que celles des nettoyages du quartier et l’allocation de jours spéciaux pour l’enlèvement des graffitis — ce sont des activités que les membres de la communauté peuvent voir, y participer et en bénéficier.
Les défis à long terme de la restauration du quartier incluent la réduction du chômage, l’encouragement de démarrage de nouvelles entreprises et la mise à niveau des conditions de vie dans le quartier.
Étape 4: Développement des activités pour atteindre les buts et objectifs
Après avoir formulé les buts et objectifs, le sous-comité identifie les activités pertinentes pour mettre l’accent sur l’approvisionnement en service des membres de la communauté et du quartier en entier. Ces activités peuvent requérir une série de partenaires, à la fois interne et externe à la communauté. Les exemples suivants constituent ceux d’activités entreprises ailleurs qui peuvent aider à restaurer la santé économique de la communauté.
- Réduction du chômage : L’organisation de salon de l’emploi pendant les fins de semaine dans les écoles locales avec les employeurs locaux et les organisation d’assistance à l’emploi afin de fournir des informations sur le travail et les programmes d’assistance à l’emploi;
- Accroissement du pouvoir de développement des entreprises des résidents : Travail avec les institutions concernées pour donner la formation sur la manière de commencer une entreprise privée;
- Accroissement du nombre de propriétaires. Les enjeux tels que ceux de mauvais crédit, d’économies et d’investissement ont besoin d’être abordés; on pourrait offrir des classes sur la manière de devenir propriétaire d’une maison au fur et à mesure que le nombre de personnes employées augmente. Les organisations locales pourrait entrer en partenariat avec NCLB pour offrir des classes sur un ou plusieurs de ces sujets.
Dans chacun de ces exemples, le sous-comité ne joue pas le rôle de leader mais facilite la mise en œuvre de ces stratégies en encourageant la collaboration entre les organisations (des secteurs public et privé) qui ont les ressources et l’expertise pour fournir ces services.
Étape 5: Obtention de l’approbation du comité directeur
Après le développement du plan de mise en œuvre, on le soumet au comité directeur pour obtenir son approbation — un processus très important, dans la mesure où il fournit des opportunités additionnelles pour les membres de la communauté et les personnes intéressées de donner leurs opinions sur le plan et la manière dont les activités décrites dans le plan constituent des compléments aux activités des autres composants de la stratégie Aucune communauté laissée de côté.
Le coordonnateur est responsable de la programmation des activités pour éviter au maximum la duplication des manifestations qui ont pour objectifs de sensibiliser les membres de la communauté à participer au processus. Le comité directeur à la responsabilité en bout de ligne de contrôler le plan complet du site; cependant, le sous-comité de restauration du quartier est responsable directement de la mise en œuvre des activités de restauration du quartier. On rapporte régulièrement le progrès des activités planifiées au comité directeur. Aucun composant NCLB n’est plus important que les autres. La communication entre le sous-comité et le comité central assure non seulement une mise en œuvre fructueuse de la stratégie Aucune communauté laissée de côté, mais permets également que le maximum de ressources soutiennent chacune des activités planifiées.
Étape 6: Ajustement des buts, objectifs ou activités
Après avoir formulé les buts et objectifs et commencé la mise en œuvre des activités, on en fait une évaluation pour les ajuster en fonction des défis imprévus.
Les buts initiaux peuvent finir par rentrer en conflit avec les autres activités communautaires, ou on pourrait ne pas bénéficier du soutien des organisations locales dont on a besoin pour atteindre ces buts tel que prévu. Les buts qui sont établis ne sont pas pour le CHRC concerné mais pour la communauté. Si les buts du NCLB paraissent être en conflit avec ceux des organisations communautaires, soit on incorpore ceux des organisations dans la stratégie Aucune communauté laissée de côté ou ont développe de nouveaux buts.
À partir de l’évaluation des besoins de la communauté fait par le comité de planification, on établit une liste des enjeux identifiés par les personnes intéressées qui doit être abordée au cours de la restauration du quartier. S’il y a un besoin d’ajuster les buts ou les objectifs, on révise cette évaluation de manière à ce que la stratégie Aucune communauté laissée de côté continue de travailler sur les enjeux prioritaires. Parfois, le but ou l’objectif est bon, mais le temps requis pour mettre en œuvre une activité doit être prolongé. Les ajustements sont acceptables tant que le processus reste focalisé sur les activités en accord avec la restauration du quartier.
Étape 7: Évaluation du plan de restauration du quartier
Pour être efficace, un genre d’évaluation planifiée est fait pour déterminer les résultats des efforts de restauration. C’est vital pour le sous-comité de savoir si les buts et objectifs de la restauration sont appropriés et réalisables.
Les membres du sous-comité contrôlent deux niveaux d’indicateurs principaux pendant la mise en œuvre des activités. Le premier niveau à trait aux indicateurs des résultats établis comme partie intégrante du processus d’ensemble de la planification qui doit coïncider avec les objectifs. Par exemple, si un objectif inclut l’organisation d’atelier sur le développement des petites entreprises, deux indicateurs peuvent être évalués : combien d’ateliers ont été donnés et combien de personnes ont assisté à ces ateliers.
Le niveau suivant d’indicateurs va au delà des objectifs et peut prendre des mois pour être complètement documenté. En nous référant à l’exemple d’atelier sur les petites entreprises susmentionné, le deuxième niveau d’indicateurs à documenter sera l’augmentation du nombre de démarrage de nouvelles entreprises dans le quartier.
Les indicateurs principaux de base sont importants puisqu’ils mesurent l’efficacité d’ensemble du processus de restauration, qui inclut à la fois les activités de stabilisation et de restauration. Il faut de la documentation pour savoir, par exemple, si les conditions dans la communauté qui affectent les membres de la communauté s’améliorent et résultent en l’augmentation dans le nombre des membres de la communauté ayant trouvés un emploi.
Récapitulation du processus
- Rassemblement d’individus au sein d’une équipe diversifiée pour servir sur le sous-comité de restauration du quartier;
- Révision de l’évaluation des besoins faite par le comité de planification initial;
- Formulation de buts, objectifs et activités;
- Soumission du plan de restauration du quartier au comité directeur pour son approbation, et la vérification du fait que les tâches de la restauration du quartier viennent en compléments aux autres composants de la stratégie Aucune communauté laissée de côté ;
- Mise en œuvre du plan, reconnaissance de la nécessité de l’ajuster au fil du temps, si besoin il y a;
- Établissement des indicateurs principaux de base et évaluation régulière du plan
Hypothèses principales
Le sous-comité n’a pas besoin d’être directement responsable pour la mise en œuvre des activités de restauration du quartier, mais plutôt doit servir à coordonner ces activités organisées par des organisations qui existent déjà sur place dans la communauté et qui possèdent l’expertise requise. Aussi, si les membres de la communauté dans le quartier ne participent pas au programme, la restauration se soldera probablement par un échec.
La participation ne signifie pas venir écouter les mises à jours NCLB au centre communautaire local, mais au contraire, inclut la participation volontaire dans les activités conçues pour éliminer les influences négatives et créer un environnement de vie positif. Encourager la participation peut être difficile, mais il peut être fait. Il n’y a pas de solution miracle qui résulte en une participation massive des membres de la communauté. Les agents des services de police communautaire aident avec l’implication des membres de la communauté parce qu’ils parlent avec eux presque quotidiennement. Il se pourrait qu’il soit nécessaire de réviser occasionnellement la composition du sous-comité. Si des gens ne sont plus intéressés ou ne peuvent tout simplement plus assister aux réunions, il faut les remplacer par de nouveaux membres. S’il n’est pas possible d’assurer la participation des officiels du sommet hiérarchique des organisations locales, il faut s’assurer que ceux qui viennent les représenter ont l’autorité suffisante pour prendre des décisions au nom de ces organisations.
La programmation des réunions du sous-comité est un défi organisationnel. Quoique les réunions programmées dans la journée soit idéales pour les membres du personnel représentant les organisations, le nombre des membres de la communauté qui travaille et qui sera capable d’assister à de telles réunions pourrait être limité. Il est nécessaire de trouver un calendrier qui sied à la majorité.
Planifier et diriger un processus de restauration avec succès est une tâche difficile parce que la majorité des forces du marché socioéconomiques qui affectent la valeur d’un quartier ne sont pas sous le contrôle de la stratégie Aucune communauté laissée de côté. Avoir à l’esprit la période de temps réaliste requise pour restaurer un quartier peut aider à équilibrer les attentes en matière de changement et résultats des activités critiques, programmes et services, qui affectent positivement la vie des membres de la communauté.
Différentes phases et activités s |
Aboutissements/résultats & données de sortie |
Indicateurs |
Méthodes/Sources |
Prévention et prise en charge personnelle
Étape 1 : Révision de l’évaluation des besoins et développement d’un plan d’action |
1. Développement d’un cadre, pour l’organisation d’une communauté en sécurité et en bonne santé, qui inclut les stratégies de la prévention, l’intervention, et la prise en charge personnelle.
2. Établissement d’un lieu de réunion dans chaque quartier. |
1. Le cadre est préparé et approuvée par le comité directeur.
2. Les activités dans les maisons communautaires.
3. Nombre des autres agences et organisations qui intègrent leurs services.
4. Nombre des activités après l’école, sportives, de groupes, de travail de maison, etc. |
Les activités après l’école ou périscolaires, les programmes de recréation et de sports, les activités en groupes, etc.…les clubs tels que les scouts et groupes similaires, les classes ELS, les programmes de formation qui enseignent aux enfants d’être fiers d’eux-mêmes, de leur familles et de leurs héritages culturels; et l’assistance avec les devoirs de maison et tutorat. |
Restauration du quartier
Étape 1: Révision de l’évaluation des besoins faite pour le quartier
Étape 3. Formulation des buts et objectifs.
Étape 4: Développement d’activités pour atteindre les buts et objectifs.
Étape 5: obtention de l’approbation du comité directeur
Étape 6: Ajustement des buts, objectifs, ou activités.
Étape 7: Évaluation du plan de restauration du quartier. |
1. la communauté est stabilisée et le capital humain des quartiers est restauré
2. Réduction de la criminalité
3. Le sous-comité pour la restauration est mis sur pied. |
1. Nombre de personnes bénéficiant des opportunités d’emploi.
2. Réduction dans le nombre des activités criminelles.
3. Le comité de restauration est fonctionnel (se réunit, planifie, met en œuvre et évalue les activités).
4. Nombre des ateliers sur l’emploi offert.
5. Nombre de participants dans les classes de formation et dans les ateliers sur l’emploi.[i] |
Les opportunités de formation liées à l’emploi; l’assistance en employabilité |
Évaluation
Étape 1: identification du coordonnateur et des autres membres de l’équipe d’évaluation.
Étape 2: Révision des priorités à mesurer.
Étape 3: Formulaire d’entrée de données à préparer
Étape 4: Logiciel d’entrée de données à développer. |
1. Rapports analytiques trimestriels et annuels à préparer.
2. Prise de décision sur les politiques en fonction des analyses et évaluations présentées dans ces rapports.
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1. Compte rendu des prises de décision sur les ressources disponibles et les facteurs influençant leur allocation et d’autres décisions d’ajustement
2. Le système d’entrée des données est mis en place et génère des rapports périodiques. |
1. Les étudiants aident avec l’évaluation des projets.
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